[2019-10-06] Challenge du centenaire RAGT : photos et résultats

Ce matin, j'ai mis le réveil un peu tôt pur un dimanche matin. Il faut dire que je m'étais inscrit au challenge du centenaire de la RAGT. Plusieurs formules étaient proposées (10km à pied puis soit 40km vélo route ou 27km VTT ; en solo ou relai). J'avais opté pour le 40km route (en solo). J'avais peur d'être un peu présomptueux par rapport à ma préparation, car je m'attendais mettre environs 3H pour faire le parcours ; alors que j'avais eu du mal à courir 1H45 l'autre jour. Mais, dans cette formule, on commençait par la course à pied. Moi qui ne suit pas à l'aise avec le vélo, je préférais ce sens, car je me doutais qu'après 40km de vélo, j'aurais eu du mal à courir.

Autre motivation: il me semble que cela était proche du parcours du triathlon du Lévézou, taille M, que je veux essayer de faire l'année prochaine. C'était donc notamment l'occasion de faire un repérage. Et pour me rassurer, je me disais que la partie vélo, même si pour moi elle était longue (désolé amis cyclistes : je sais que pour vous, c'est de la broutille), ne devait pas être trop rude.

Je me suis rendu donc à Villefranche de Panat en voiture, en rejoignant une file de voitures qui allaient au même endroit. Une fois arrivée, j'ai pu récupérer mon dossart (et la "plaquette" pour le vélo). Je me suis préparé et j'ai commencé mon échauffement.

Le ciel était gros et il ne faisait pas très chaud. Cependant, j'avais vu la veille à la météo, qu'il ne devait pas pleuvoir ce matin.

Après avoir installé mon vélo dans le parc, je me suis dirigé vers la ligne de départ. Un peu après, un responsable de la RAGT a fait un discours. Puis un des organisateurs a expliqué un peu le parcours : jai un peu tiqué (et une jeune participante derrière moi également) : on nous avait parlé de 10 km et il va falloir en faire un de plus ! (bon, ayant déjà fait le tour du lac récemment, je me doutais que c'était un peu plus que 10, mais pas jusqu'à 11 ^^)

En attendant le départ, j'ai eu une surprise : quelqu'un qui avait participé à la course de Salmiech m'avait reconnu (oui, la casquette canard y est pour beaucoup). C'est lui qui m'avait accompagné, lors de la première grande difficulté finale (avant de me distancer).

Puis le départ a été donné.

Il y avait pas mal de monde au départ !

J'ai l'habitude de faire le tour du lac dans un sens, mais là, c'était le sens opposé. Mais ça ne m'a pas plus perturbé que ça.

Je sais, je le dis à chaque fois, mais j'adore le début de course, car je vois devant moi une longue file colorée !

A un moment, un rayon de soleil a perçait ; je trouvais la lumière très belle.

Par contre, je me demandais si je n'allais pas regretter mon choix de vêtement. Initialement, je pensais courir en tee-shirt (celui du volley de Villefranche de Rouergue, histoire de faire un peu de pub pour le volley). Mais la météo m'inquiétais un peu. En plus, depuis cette nuit, je commence à avoir mal à la gorge. J'ai donc plutôt opté pour un haut à manche longue qui tient assez chaud ; et finalement, j'ai eu un peu chaud parfois, masi pas trop.

La file des participants commençait à sétirer de plus en plus et il y avait moins de dépassement.

J'ai repéré 2-3 coureurs qui me semblaient courir à un rythme accessible pour moi ; j'ai donc essayé de les suivre.

En arrivant près de la place, j'ai eu une petite pensée pour le tournoi de volley auquel j'avais participé le 14 juillet. J'avoue que je préfère quand même jouer au volley, plutôt que courir tous ces kilomètres !

Mais bon, c'est moi qui l'avais voulu, donc fallait continuer (et de toute façon, les filets de volley n'étaient pas installés !)

Un type avec un tee-shirt orange m'a doublé à un moment en disant qu'il aimait bien ma casquette ; ça m'a fait plaisir.

Voyant qu'il ne me distançait pas tant que ça, j'ai essayé de le suivre à distance.

Plus loin, j'ai doublé un concurrent portant un tee-shirt pour soutenir les orphelins de sapeurs-pompiers (j'ai essayé de m'appliquer pour la photo, car les pompiers le mérite particulièrement)

Ce n'est que la seconde fois que je fais le tour du lac à pied : et le parcours me plaît toujours autant.

Ma femme n'étant pas à l'aise sur les montants en bois, j'espère qu'on arrivera quand même un jour à faire le tour en semble un jour.

A un moment, j'ai été rattrapé par Philippe, celui de la course de Salmiech qui m'avait reconnu avant le départ. Il est passé devant moi ; je l'ai suivi un peu, mais pas trop longtemps, car j'avais l'impression à ce moment-là d'être parti trop vite : je me sentais bien, mais je ressentais déjà les efforts effecutés et les 40km de vélo m'inquiétaient.

Bon, vouvous demandez pourquoi j'ai pris cette photo ? Ce n'est effectivement pas facile à voir, mais il y a des points colorés : ce sont des coureurs devant moi.

Un peu après la mi-parcours, il y a eu un ravitaillement. J'ai fait une petite pause pour moi un verre d''eau et je suis reparti. Quelques personnes m'ont doublé à ce moment.

Un peu plus loin, je me suis rendu compte que je pouvais essayer de suivre le rythme des deux jeunes devant moi.

Je dois reconnaître que l'avantage d'une course, par rapport à un entraînement solitaire, c'est qu'on peut avoir des "lièvres" pour aider à garder un rythme soutenu.

Et ces deux-là me semblaient très bien pour moi (d'ailleurs, j'en profite pour les remercier ; c'est notamment grâce à eux que j'ai pu faire un temps satisfaisant).

Je dois aussi reconnaître que comme je ne connais pas encore très bien le parcours, le fait d'avoir une montre qui m'indique la distance parcourue m'a aidé à tenir.

Aut resource de motivation : le paysage : certes, il ne faisait pas vraiment beau, mais passer sur cette passerelle me plaît beaucoup.

A un moment, j'ai voulu boire un peu et je me suis fait un peu distancer.

Derrière moi, j'entendais un concurrent encourager motiver un ami, lui indiquant notamment de faire un effort pour essayer d'arriver à s'accrocher à un groupe. J'ai donc étalement essayé de faire la même chose. J'ai ainsi pu me rapprocher de "Tour Mallet".

J'avais l'impression qu'il avait un peu de mal sur la fin, mais je n'étais pas vraiment inquiet pour lui : on allait bientôt en finir avec la course à pied et je me disais qu'il se sentirait mieux une fois sur le vélo.

D'ailleurs, ça faisait déjà un bout qu'on pouvait apercevoir des cyclistes sur la route.

Pour le final, je me sentais bien, mais je ne voulais pas trop forcer, afin de garder des forces pour le vélo.

Devant moi, au loin, il y avait un couple que j'avais repéré depuis longtemps. Et là, j'ai assisté à une scène qui m'a confirmé que c'étaient des personnes expérimentées. Madame et monsieur ont en effet sorti de je ne sais où un coupe-vent utile pour la partie vélo.

Et là je me suis dit que je n'étais pas équipé pour faire comme eux, mais que j'aurais pu courir avec le tee-shirt volley et mettre le coupe-vent en récupérant mon vélo. Tant pis ; ce sera peut-être pour une autre fois.

Je suis arrivé à la transition après un peu plus de 56 minutes de course. Etant donné que c'était une boucle de 11km, j'étais assez content de moi. MAis le plus dur restait à faire. Une fois arrivé à mon vélo, j'ai pris le temps de boire rapidement deux gorgées. Puis je suis parti.

Ce n'est qu'un peu plus tard que je me suis aperçu que je n'avais pas redéclenché ma montre pour connaître la distance parcourue. Je n'ai donc pas le parcours complet sur ma montre.

En sortant de Villefranche, j'ai aperçu d'autres coureurs en train de terminer leur parcour.

La transition s'est assez bien passé pour moi : se mettre à faire du vélo après courir ne me dérangeais pas trop. Mais j'avais quand même déjà puisé dans mes réserves et je sentais les jambes un peu lourdes. Dès le début, je me suis fait doublé par 2-3 cyclistes.

Puis, par un groupe, dans lequel se trouvait... "Tour Mallet".

J'ai également croisé des randonneurs.

A ce niveau, lors de la course à pied, je n'avais pas vu d'oiseaux ; mais je me doutais qu'il devait y en avoir. Et là, effectivement, j'ai vu un groupe de mouettes posées au loin. (vous ne les voyez pas ?... effectivement, difficile à distinguer sur cette photo ; en plus, mauvais timing : quelques secondes après, elles se sont envolés, offrant un très beau balai aérien)

Jusque là, on était au bord du lac et j'étais donc en terre connue ; je me sentais plutôt bien. Mais fatalement, il a fallu quitter le lac.

Et là, bizarrement, il y a beaucoup moins de photos. Peut-être que la (très) longue côte y est pour quelque-chose. En effet, j'ai beaucoup souffert sur cette partie. Cela a été très difficile pour moi. Heureusement, j'ai encore pu me raccrocher à quelqu'un pendant cette montée interminable.

Je tiens également à remercier cette personne, car je ne sais pas si j'aurais pu aller au bout sans elle. Je remercie également les nombreux autres cyclistes qui m'ont doublé, car pratiquement à chaque fois, j'avais le droit à un mot d'encouragement (était-ce parce qu'avec mon porte-bagage, mes chaussures de course et ma casquette canard sur le guidon, ils se doutaient que j'étais plus un touriste en difficulté qu'un cycliste ? Ou était-ce ma manière de pédaler ou ma vitesse lente qui leur faisait de la peine ?... Je n'en sais rien, mais merci !)

Puis, une fois au sommet, exténué, j'ai essayé de récupérer. L'autre cycliste par contre, a repris de la vitesse pour me distancer très rapidement.

L'avantage, c'est que j'ai découvert des endroits que je connais mal.

A un moment, toujours dans une côte, et toujours en difficulté, j'ai aperçu un groupe de vaches. Comme j'entendais le tintement régulier d'une cloche, j'ai considéré que c'était leur manière de m'encourager). Merci.

Ensuite, j'ai pu récupérer un peu.

J'allais un peu plus vite, mais ça n'empêchait pas les autre concurrents de continuer à me doubler !

En passant devant le club de voile du Pareloup (le CYVP), j'ai eu une pensée pour une amie et collègue qui est très inpliquée dans ce club.

Contrairement à la course à pied, j'ai souvent été assez seul. Bon, parfois, je voyais un autre cycliste : il me doublait... et me distançait rapidement...

Ce n'était pas toujours facile de la suivre !

En voyant le panneau à Salle Curan, je me disais : chouette, le ravitaillement doit être assez proche ; ça va me faire du bien. Mais il a fallu faire encore pas mal d'efforts pour y arriver.

Heureusement, à un moment donné, j'ai aperçu deux dames derrière une table avec de quoi reprendre des forces. Là, pour moi, il était indispensable de m'y arrêter. J'étais inquiet par rapport au reste du parcours : il me semblait qu'on avait fait un peu plus de la moitié, mais s'il y avait la même difficulté qu'au début, je ne savais pas comment j'allais faire. Et effectivement, ce ravitaillement m'a fait le plus grand bien ; j'ai pris le temps de boire un peu et manger un ou deux carrés de chocolat, ainsi qu'un pruneau. Les bénévoles étaient très aimables et elles m'ont fait relativiser : moi, je participais à la course pour "m'amuser" (effectivement, ce n'est peut-être pas le bon mot), et même si je souffrais, j'étais content de faire ces efforts. Or, ces deux dames très gentilles devaient attendre dans le froid et l'humidité que les coureurs passent ! Donc je tiens également à les remercier toutes les deux. Surtout qu'elles m'ont dit que le plus dur était fait et qu'après le sommet, ça descendait.

Bon, j'avais, je me méfiais un peu ; mais quand un autre bénévole, un peu plus loin m'a confirmé ces dires, je me suis senti un peu rassuré. 

Bon, ça a quand même continué à monter un peu, mais c'était effectivement moins dur.

Plus loin, je me suis de nouveau fait doubler. En passant à côté de moi, la jeune cycliste m'a encouragé et m'a adressé un sourire chaleureux. Comme cette partie était plus roulante, j'ai essayé de m'accrocher.

Le fait que cela soit plus roulant et d'avoir quelqu'un devant moi m'a remonté le moral. J'en ai même profité pour regarder un peu le paysage. A un moment, j'ai erpçu une magnifique vache dont la silhouette se découpait majestueusement devant le ciel gris. Je trouvais cela très beau ; j'ai donc essayé de prendre une photo. Mais comme j'avançais quand même, ça a été un peu compliqué...

J'avais l'impression qu'on se rapprochait. Mais ma montre indiquait qu'il restait quand même plusieurs kilomètres avant l'arrivée. J'essayais donc toujours de ne pas me laisser trop distancer par la jeune cycliste. Et soudain, j'ai vu le panneau : "Villefranche de Panat" ! Comment était-ce possible, ma montreindiqué 36 ou 37 km ! Il restait encore une boucle vicieuse ?... C'est alors que je me suis souvenu : j'avais déclenché ma montre tardivement : c'était donc bien la fin de la course ! Alors que la jeune cycliste donnait tout ce qui lui restait, j'ai préféré savourer ces derniers instants.

J'étais tout heureux de voir que j'avais réussi à aller au bout de cette épreuve.

J'ai donc fini vraiment tranquillement, un VTTiste en profitant pour me doubler juste avant la ligne d'arrivée. Mais pour moi, ce n'était pas important ; le plus important était d'être arrivé au bout et dans un temps qui me paraissait plus que correct (j'ai dû mettre environ 2H45).

Une fois arrivé, j'ai pu récupérer tranquillement, puis je suis rentré à la maison heureux.

Alors, tout d'abord, je tiens à souhaiter à la RAGT un très bon anniversaire ; cent ans, effectivement, ça se fête ! Ensuite, je tiens à les remercier, ainsi que le Vélo Club de Rodez et l'association "Courir en Lévézou" pour l'organisation de cette course. Je suis très heureux d'avoir pu participer à un tel challenge.

Bien évidemment, merci aux nombreux bénévoles qui nous ont permis de vivre cette journée dans de très bonnes conditions. Enfin, merci aux autres participants pour la très bonne ambiance !