Montée Piton 2016 : photos et résultat de ma course
Samedi 11 juin a eu lieu la 7ème édition de la Montée Piton ; c'est la troisième année consécutive que j'y participe. Depuis que je me suis remis à courir en 2013, c'est la seule course à laquelle je tiens à participer régulièrement.
Début 2014, je m'étais entraîné sur le parcours de 2013 pour préparer la course sur le Viaduc de Millau. Puis, j'ai découvert que le parcours de la Montée Piton changeait en 2014. Je m'étais alors amusé à repérer le parcours et finalement à m'entraîner dessus (j'aimais l'idée de découvrir des quartiers où je n'avais pas l'habitude d'aller). Initialement, je ne pensais pas participer à la Montée Piton, car je la pensais trop difficile pour moi. Mais, à force de m'entraîner dessus, je me suis décidé à tenter le coup ; c'est ainsi que j'ai participé pour la première fois à cette course.
En 2015 : nouveau parcours et donc nouvelle joie de découvrir un nouveau tracé. Mais surprise, le parcours est beaucoup plus court : au lieu de faire environ 24km, elle ne fait plus que 11,5km et globalement, ce sont des passages que je connaissais déjà à peu près. J'étais un peu déçu mais finalement, cela a été une aubaine pour moi. En effet, je sortais d'une période où je ne pouvais pas m'entraîner régulièrement et je ne pouvais clairement pas participer à une course de 24 km, encore moins avec de telles côtes et escaliers. Alors que 11,5km étaient beaucoup plus abordables ; mais cela ne m'a pas empêché de galérer pour arriver au bout !
Cette année, le parcours était identique à celui de 2015. J'avoue une légère frustration de ne pas à avoir eu à faire de reconnaissance de mon côté pour repérer le parcours (*). Cependant, cela permettait aussi de comparer ma performance d'une année sur l'autre. Et comme justement j'avais galéré à la fin en 2015, j'espérais finir moins difficilement et donc faire un meilleur temps (en 2015, j'avais mis un peu moins de 1H15). Ayant réaliser une bonne course (pour mon niveau) à Millau, j'espérais donc descendre sous la barre des 1H10 (même si je ne m'étais pas beaucoup entraîné depuis).
(*) : j'aimais bien trouver par moi-même le parcours, mais cette année, comme l'année dernière, le service des sports de la mairie avait organisé 2 sorties pour permettre aux participants de reconnaître le parcours. Cette année, Nicolas TEFFO et Romain FLAYEL ont ainsi pu donner de nombreux conseils intéressants (ils ont terminé second du relai, à quelques secondes des premiers).
Je suis donc allé récupérer mon dossard au kiosque, samedi en début d'après-midi. Je suis ensuite rentré chez moi, faire différentes choses, avant de me préparer pour la course. Je suis monté vers 18H. Arrivé à la place des ruthènes, je voyais de nombreux coureurs s'échauffer un peu partout.
Certes, ce n'était pas aussi impressionnant qu'à Millau, mais ça faisait pas mal de monde (beaucoup plus que dans mes souvenirs de 2014) ! Côté météo, la température me convenait ; mais je restais un peu inquiet car je trouvais que parfois le soleil commençait à chauffer un peu trop pour moi et ma casquette...Mais bon, le soleil devait me permettre d'avoir des photos potables pendant la course.
Cette année, deux joélettes ont pris par à la course. J'ai pu les photographier avant le départ ; heureusement, car une fois le départ donné, je ne les ai plus revues ^^.
Une chose qui m'amuse dans ces courses, c'est qu'on trouve toute sorte de maillots différents : club d'athlétisme, courses "finishers".... J'ai notamment vu des maillots de la Montée Piton 2014 (je suis très fier d'avoir le même :p). Et sur cette photo, j'ai eu le plaisir de voir quelqu'un avec écrit dessus "Volley" ! \o/
(car en effet, je ne suis pas un vrai coureur, mais plus un touriste ; et mon sport de prédilection est le volley... même si je suis également "touriste" dans ce sport ^^)
Un peu après 18H30, les deux joélettes sont parties.
Puis, quelques minutes après, ce fut notre tour.
Il y avait beaucoup de monde, m'obligeant à marcher au début.
Ce qui était sympa également, c'est qu'il y avait du monde sur le bord du parcours pour encourager les participants.
J'ai beaucoup aimé le flot de coureur traversant la place d'armes.
Ce n'était pas facile de trouver un chemin pour doubler certains coureurs. J'ai donc opté pour la chaussée, tout en surveillant mes arrières (bon, vu le monde, les voitures faisaient bien sûr attention).
Le début de la course est donc assez tranquille. Cela permet de commencer en douceur.
Par moment, il y avait quelques goulots obligeant de s'arrêter un peu, pour pouvoir passer (parce que bon, vous le voyez, je n'étais pas dans les premiers... Je pourrais l'être, mais c'est plus sympa d'avoir des coureurs devant soi pour les photos O:) )
J'avoue avoir un mélange de sentiments quand on voit la circulation bloquée pour nous laisser passer : embêté pour ces automobilistes, mais amusé que les voitures laissent passer les piétons.
Après une petite montée, on commence la longue descente vers Layoule.
On passe par un petit chemin étroit qui me plaît temps.
Et puis c'est la grande descente !
Mais toutes les bonnes choses ont une fin !
On attaque alors la première difficulté du parcours et pas des moindres : il faut remonter jusqu'aux boulevards !
Normalement, je peux courir jusqu'aux premières marches. Mais je le fais rarement afin de m'économiser et de toute façon, c'est difficile de doubler dans cette partie avec tout ce monde.
J'ai essayé de repartir en courant dans la seconde partie.
Mais j'ai dû rapidement me remettre à marcher car trop délicat de doubler.
Bon, alors... la photo suivante est... je ne sais pas trop... le problème, c'est que je cours avec l'appareil photo dans la main et parfois, il y a des blagues involontaires !
Etonnemment, je n'ai pas pris beaucoup de photos dans cette montée... Mais des spectateurs étaient présents pour nous encourager (merci à eux).
Là encore, j'étais obligé de marcher à cause du monde, mais ce n'était peut-être pas plus mal pour moi.
Mais si ça a été un peu dur, j'ai quand même pu repartir une fois arrivé en haut.
La descente suivante m'a fait du bien, même s'il fallait restait attentif et ne pas se laisser emporté.
Une fois la descente finie, il y a une petite partie plate qui permet de se préparer à la seconde difficulté de l'étape: un immense escalier !
Là encore, bizarrement, pas beaucoup de photos. J'ai "couru" sur la première partie, avant de faire la seconde partie en marchant. Puis, nouvelle descente pour récupérer un peu.
La vue est sympa, n'est-ce pas ?
Nouvelle côte pour monter jusqu'à hauteur du lycée. Là, j'avais les yeux plongés juste devant moi pour ne pas être découragé. (bon, j'avoue : cette photo a été prise à l'insu de mon plein gré)
J'ai réussi à "courrir" jusqu'en haut ; j'étais assez content de moi.
Puis, encore une fois, on a profité d'une descente.
On est alors arrivé de la dernière grande difficulté de cette première étape.
Là, je me doutais que je ne pourrais pas courir jusqu'en haut et effectivement, j'ai préférer faire la fin en marchant.
En haut, on a tourné à gauche pour une partie plus roulante.
Après un dernier "petit" escalier (par rapport au précédent) et un petit faux-plat montant...
j'ai pu finir la première étape, au milieu de spectateurs assez nombreux. J'ai mis à peu près le même temps que l'année dernière (j'ai peut-être gagné quelques dizaines de secondes) ; mais je savais que je ne gagnerai pas beaucoup de temps sur cette partie. Cependant, à la différence de 2015, j'avais moins l'impression d'avoir forcé (l'année dernière, j'avais par moment accéléré davantage, mais j'ai aussi dû aller moins vite par moments). Je me sentais bien et restais donc confiant quand à la possibilité de réaliser un meilleur chrono à la fin.
Le final de la première étape n'était pas de tout repos. Heureusement, le début de la seconde étape permettait également de récupérer un peu.
En bas de l'escalier, se trouvait mon épouse qui était venue m'encourager. Elle a pris quelques photos que voici :
Comme ça, j'ai aussi un souvenir de moi avec ma belle casquette ! :p
Même si j'étais assez bien, je sentais que ça commençait à être un peu dur. Le fait de croiser une supportrice (et pas n'importe laquelle !) à mi-parcours m'a fait du bien.
J'ai donc continué en revoyant dans ma tête les dernières difficultés à venir. Je savais que j'avais fait le plus dur, mais il il restait encore des morceaux "sympas" !
Le morceau de choix suivant était la montée vers le stade Paul Lignon. Là encore, j'y suis allé "tranquillement", en courant à petites foulées, en restant concentré sur mon rythme. Quelques spectateurs nous attendaient à l'entrée du stade.
Là, j'avoue avoir été un peu déçu : on n'a pas "traversé" la pelouse, mais longé.
Je ne résiste pas au plaisir de mettre la photo ratée que je fais à chaque fois dans les couloirs !
Même si je n'y connais rien en chevaux, je suis toujours très fier de passer par les haras.
Le stade, les haras, sont habituellement des parties inaccessibles. C'est notamment ça qui me plaît dans cette course : courir dans des lieux où on ne peut pas aller en général (j'avais notamment particulièrement aimé l'escalier de la Mairie avec la terrasse, en 2014). Et après les haras, on allait enchaîner avec un champ.
Dans la partie boisée, il fallait faire attention, car il restait deux obstacles à franchir (même si le premier n'est pas visible sur cette photo ratée) !
Sur celle-cin on devine la barrière en travers du chemin.
A la sortie de ce chemin, on retrouve une route sur laquelle je préfère éviter de courir, mais les voitures faisaient attention en voyant les coureurs et les bénévoles qui encadraient la course.
Les escaliers n'étaient pas très grands, mais après le "faux-plat", cela faisait un peu mal aux jambes. Heureusement, quelques spectateurs nous encourageaient.
Puis on a traversé le viaduc.
A ce moment de la course, je me sentais mieux que l'année dernière. Je savais qu'il restait un grand escalier et le "final" ; j'étais a priori bien dans les temps pour faire battre mon chrono de l'année dernière.
Depuis un certain temps déjà, je constatais que si je n'étais pas seul, la file de coureurs était beaucou plus étirée et clairsemée.
Derrière la clinique, j'ai eu la confirmation que le grillage avait été ouvert pour nous laisser passer.
Arrivé au pied de l'escalier, j'ai décidé de faire la première partie en courant.
Puis, au niveau du palier, j'hésité à marcher ou me forcer à courir. Comme un coureur s'est faufilé juste devant moi en marchant, j'ai suivi son rythme. J'ai pu ainsi relancer la machine sans trop de mal.
Au bout du sentier, j'ai eu une surprise : alrs que mardi il y avait encore plein d'herbes et un buisson, tout avait disparu ! J'avoue que pour la course, c'était moins drôle, mais plus pratique :p
Dans la descente, j'en ai profité pour bien me ravitailler. J'ai bu un peu et j'ai mangé un petit morceau de ma barre de céréales que j'avais entamée après les haras.
Je descendais à un rythme détendu : je voulais surtout récupérer avant d'affronter la montée finale.
Durant la descente, un coureur m'a doublé en me demandant si je n'avais pas trop chaud avec ma casquette. Effectivement, je sentais la chaleur, mais c'était encore supportable.
Au niveau du petit pont, j'ai entendu un petit bruit : une de mes petites bouteilles était tombée par terre. Je fais demi-tour pour la récupérer et je repars. Je suis décidé à la montée en courant jusqu'au bout, contrairement à l'année dernière.
C'est ce que j'ai réussi à faire, même si ça n'a pas été facile (d'où l'absence de photos sur cette partie :p)
Le risque à cet endroit, c'est de croire qu'on a fait le plus dur et que c'est fini. Heureusement, je savais qu'il restait encore l'escalier de l'amphithéâtre à monter.
L'année dernière, j'avais vraiment eu beaucoup de mal à monter ces escaliers. Là, je me sentais bien ; j'aurais même pu monter une partie en courant. Malheureusement, il y avait devant moins un grand gaillard qui les montait en marchant ; pour le doubler, j'aurais dû fournir un effort que je jugeais trop important et je l'ai donc suivi en marchant.
En voyant le musée, je savais qu'il ne restait plus qu'un escalier à monter : sauf accident, je devais arriver à passer sous les 1H10.
Cet escalier, je l'ai monté plusieurs fois. Quand on est frais, il n'y a pas de problème ; mais l'année dernière, j'avais quand même eu du mal. Heureusement, il me restait plus d'énergie.
Pour le final, j'avais les jambes lourdes, mais j'avais encore la force de garder un rythme régulier pour tenir jusqu'à l'arrivée.
Bon, j'avoue que je n'avais pas fait attention samedi, trop heureux d'arriver au bout, mais en chargeant mes photos, j'ai vu que j'aurais pu être inquiet, en voyant le mot "départ" et pas "arrivée" : il était hors de question que je reparte ! En regardant ma montre, j'ai vu que j'avais effectivement fait un meilleur temps qu'en 2015 (j'ai gagné plus de 6 minutes) et j'ai mis moins de 1H10. Objectif sportif atteint !
Il y avait plein de monde à l'arrivée (apparemment, je suis arrivé à peu près vers le milieu des participants). J'ai pu boire et reprendre des forces avant de rentrer (je devais aller au resto puis au ciné avec mon femme et je n'ai donc pas pu assister à la remise des récompenses).
Au final, j'ai encore pris plaisir à participer à la Montée Piton. J'ai retrouvé une bonne ambiance, notamment entre coureurs et grâce aux spectateurs (merci à tout le monde et notamment à toutes celles et ceux qui ont encouragés le canard ;-) ). Merci également au service des sports de Rodez, ainsi qu'à tous les organisateurs et bénévoles qui ont permis de faire cette course ; et j'espère : à l'année prochaine !