Course Eiffage Viaduc de Millau 2016 : mon résultat et les photos de la première partie !
Ce matin, j'ai pris un immense plaisir à participer à l'édition 2016 de la course Eiffage Viaduc de Millau ; en plus, contre toute attente, j'ai mis moins de temps qu'en 2014. Voici les photos que j'ai prises lors de la première partie de la course (la suite : au prochain épisode ;-) )
Avertissements : je n'ai pas pris le temps de demander aux gens s'ils étaient d'accord pour que je les prenne en photo pour ce blog. En général, je m'arrange pour photographier les gens de dos. Dans le cas contraire, la taille de l'image et la mauvaise qualité de la photo font qu'il est difficile de reconnaître quelqu'un si on n'est pas cette personne. Si malgré tout, quelqu'un se reconnaît et souhaite que je supprime la photo en question, il suffit de me contacter.
Si par hasard, quelqu'un se reconnaît et souhaite avoir la photo originale (taille un peu plus grande), vous pouvez également me contacter (attention, la les photos peuvent sembler "correctes", mais en fait elles sont souvent floues).
Lorsque j'étais allé retirer mon dossard hier (photos ici), j'avais aimé le soleil et le beau ciel bleu. Cependant, j'avais rapidement compris qu'avec une telle chaleur, j'allais souffrir. Il n'était alors pas question que je cours avec ma casquette canard. Cependant, en regardant les prévisions hier soir, j'ai vu que le ciel allait être couvert, et qu'il ne devrait pas faire trop chaud. J'ai donc décidé de prendre ma casquette.
Une fois arrivé à Millau, la météo se confirmait : température agréable pour courir et pas de soleil qui tape trop fort.
Bon, pour le moral, c'est moins sympa, mais pour le physique, c'est préférable pour moi. Et sur une telle distance, priorité au physique !
Ceci dit, j'avais quand même le moral au beau fixe. Si j'avais eu du mal à me lever le matin (je m'étais couché tard et j'avais eu du mal à m'endormir, car encore excité par le fait d'avoir gagné une finale au volley samedi soir), un petit message d'encouragement d'une amie sur FB m'avait aidé à me donner l'impulsion nécessaire !
Etant donné les conditions météo, j'avais donc décidé de prendre ma casquette. Je m'étais dit au moins l'avoir pour le départ et on verrait bien ensuite... Et finalement, je l'ai gardée jusqu'au bout (mais j'en reparlerai plus tard).
Je ne vais pas souvent à Millau (ou quand j'y vais, en général c'est le soir, pour jouer au volley), mais j'aime beaucoup le paysage.
M'étant garé dans un centre commercial, je suis descendu en trottinant (histoire de s'échauffer doucement). Il n'y avait qu'à suivre la fille de coureurs. Il y avait même un chevalier (avec épée et lance !). Comme je lui posais la question de son cheval, il m'a dit que celui-ci l'attendait plus loin.
La foule devenait peu à peu plus importante.
Je suis passé devant le parc de la Victoire, où je constatais que les grilles n'étaient pas encore ouvertes. Je me suis alors dit qu'il ne faudrait pas que je cours trop vite, si je veux être sûr que les grilles soient ouvertes à mon arrivée !
Je me suis un peu perdu dans les rues, car je ne savais plus par où il fallait passer, mais j'ai fini par arriver au sas de la vague 2.
Là, j'ai croisé deux grandes coccinelles.
Puis, j'ai trouvé une bordure de trottoir où m'asseoir. En effet, je devais attendre encore plus d'une demi-heure avant le départ. Or, je n'aime pas attendre debout immobile, car ça me fait mal au dos. J'ai pu en profiter pour admirer les chaussures des autres concurrents.
Dix minutes avant le départ officiel, je me suis levé, pour me chauffer un peu. Pas facile avec tout ce monde !
Je n'étais pas le seul à prendre des photos ; mais certains semblent mieux équipés que moi (avec mon vieux petit appareil photo).
Comme en 2014, j'étais donc dans la vague 2, derrière les pompiers ; qui étaient en blanc cette année.
Puis, la première vague est partie. Les pompiers se sont avancés vers la ligne de départ...
Et on a suivi à distance.
Il y avait de l'ambiance au départ !
Ce fut alors au tour des pompiers de partir...
Et enfin, ça a été à nous !
Bon, j'ai un peu raté mon départ (comme la photo ci-dessous), car je me suis rendu compte que mon chrono n'était pas correctement réinitialisé.
Cela faisait une joie marée humaine toute colorée ; il y 'avait également pas mal de spectateurs !
On a rapidement pu apercevoir notre objectif : le viaduc !
De nombreux spectateurs plus ou moins haut perchés nous encourageaient.
Ce n'était pas plat, mais la côté était raisonnable. Cela a permis de prendre un peu de hauteur.
Puis, j'ai quitté Millau (bon, comme vous l'avez déjà remarqué sur pas mal de photos, de nombreuses photos sont floues. Cela faisait longtemps que je n'avais pas pris de photos en courant et la luminosité perturbait beaucoup mon petit appareil photo ; désolé donc).
La route est sinueuse, et cela permet de voir une longue file humaine qui me plaisait beaucoup.
Un spectateur avait pris un peu de hauteur pour nous voir passer.
Les photos ne rendent malheureusement pas compte de la beauté du paysage, mais j'ai adoré ce passage, avec notamment la rivière qu'on longeait, ainsi que la voie ferrée, et le viaduc en ligne de mire.
Alors, normalement, la photo ci-dessous aurait dû être jetée. Mais bon, dessus, il y a un ami gendarme que je venais de doubler... désolé d'avoir raté cette photo :(
Le viaduc commençait à se faire de plus en plus imposant !
C'est alors qu'après 5km relativement plat (avec certains faux-plats montants), on allait attaquer les choses sérieuses !
Jusqu'à présent, je n'avais pas l'impression d'avoir forcé, contrairement à il y a deux ans. J'avançais à momn rythme. Pour la côte, je savais que cela allit être dur, mais je suis resté dans la même idée : y allait décidé, mais sans aller dans le rouge.
Il y avait encore pas mal de spectateurs dans cette partie !
Je me sentais bien. Et j'ai même doublé Jack Sparrow !
J'avais déjà eu quelques encouragements du genre "Aller le Canard !", ou "Aller le coin-coin" ; et dans ce virage, des enfants ont également contribué à me donner du courage (merci à toutes celles et tous ceux, notamment les enfants, qui m'ont encouragé tout au long du parcours !)
Comme en 2014, c'était parfois un peu bouchonné.
Mais j'arrivais quand même à me trouver un passage.
Régulièrement, durant la montée, on avait une belle vue sur le viaduc.
Comment ça, je suis fasciné par cet ouvrage ?... A peine !...
Ceci dit, le reste du paysage était également très beau !
Par moment, c'était quand même assez difficile. Cependant, quand j'ai vu par terre une indication "7 km", et que j'ai vu que j'étais en moins de 37 minutes, j'étais étonné : je n'avais pas eu l'impression de forcer et pourtant, je ne pensais pas aller aussi vite.
Malgré tout, certains passages étaient vraiment difficiles.
Mais le paysage remontait le moral :)
Enfin, on est arrivé au bout le partie la plus difficile du parcours.
On a alors été accueili au premier ravitaillement par un petit groupe très sympa de musiciennes.
Alors que je devais encore faire une boucle, je voyais ceux devant moi qui sortaient du ravitaillement.
J'y étais presque.
Je n'avais pas beaucoup bu jusqu'à alors et en théorie, j'avais encore assez d'eau sur moi. Cependant, j'ai préféré ne pas prendre de risque et j'ai pris une petite bouteille d'eau. (merci à ces bénévoles très sympas !)
Je suis reparti en me profitant une dernière fois de quelques notes de musique.
On avait fait le plus difficile, mais il en restait encore. Je profitait alors de la petite descente pour me remettre en jambe.
Et il a fallu alors se remettre à monter peu à peu vers le Viaduc. L'excitation montait peu à peu, notamment avec ce panneau d'interdiction aux piétons. Car oui, si j'aime cette course, c'est aussi parce qu'elle permet de courir à un endroit où normalement on ne peut pas aller.
Sur ma droite, je jetais un coup d'oeil sur la côte qui m'avait cassé les jambes en 2014 et qui m'attendait à la sortie du Viaduc. Pour l'instant, personne n'était passé.
Cependant, les premiers ne devaient pas tarder, car je les apercevais sortir du Viaduc à grandes enjambées !
Un coureur disait qu'ils n'étaient pas humains. C'est vrai qu'on ne court pas dans la même catégorie ! (bon, j'ai répondu de mauvaise foi que c'était normal qu'ils soient déjà là, car ils étaient partis avant nous O:)
Mais bon, on avait encore de quoi faire avant d'arriver là où ils étaient déjà !
Une grande boucle nous amenait tout doucement vers le Viaduc.
Sur la photo ci-dessous, un couple "Moustache power / Girl Power" était en train de doubler d'autres "Girls power" et discutaient un peu avec elles.
Je n'y étais pas encore, mais je touchais au but ; une longue file humaine m'indiquait la route.
J'avais penser couper pour ressortir rapidement du viaduc, mais il y avait un panneau m'interdisant de tourner à gauche !
Quant à la limitation à 110km/h : pas de risque de mon côté (... bien sûr, car il y avait trop de monde)
De l'autre côté du pont, les coureurs avançaient à vive allure, d'une belle foulée.
Alors que de notre côté, c'était pas le même style... (malheureusement, je n'ai pas pu me photographier pour illustrer cette remarque)
Toujours en mode "rebelle", on passe devant des barrières avec un sens-interdit dessus (ah, c'est vrai, elles étaient relevées).
Même à l'entrée du viaduc, il y avait des spectateurs !
Et voilà enfin le viaduc !
De l'autre côté, j'aperçois les photographes en affût de ceux qui quittent le viaduc.
Le problème dans cette partie, c'est qu'on a souffert pour arriver jusque-là, avec une belle côte ; or, si on est content de courir enfin sur le viaduc, il n'en reste pas moins que cette partie est également montante !
Ce n'était pas pas toujours facile. Surtout que le vent soufflait parfois assez fort de face ou de biais. D'ailleurs, j'avais pensé au début à enlever ma casquette qui essayait de s'envoler (normal pour un canard !). Et finalement, j'ai décidé de la mettre à l'envers, le bec dans la nuque ; ça offrait moins de prise au vent.
J'ai doublé un sumo. Je me demande si ce n'était pas le même que j'avais vu en 2014 ; malheureusement, la photo est encore raté ! :(
2,5km en montée, dans ces conditions, c'est un peu long. Mais toutes les mauvaises choses ont une fin : le demi-tour était proche !
Là encore, il y avait des spectateurs (mais bizarrement, moins nombreux qu'en 2014) !
Dans ce virage, on était accueilli en musique, par un groupe de percusionnistes très dynamiques, mais que je n'ai malheureusement pas réussi à photographier.
La suite : au prochain épisode ICI !